L’objectif de cette enquête, réalisée entre le 30 avril au 4 mai 2020 par internet, était de sonder le vécu des plus de 50 ans pendant la période de confinement et de sonder leur ressenti pour l’après confinement.
« Les seniors ont été l’objet de débats ces dernières semaines autour du déconfinement. L’Institut Français des Seniors a choisi d’interroger en profondeur les 3 générations de seniors (50-65 ans, 65-75, + 75 ans), qui représentent 40% des français, sur ce qu’ils vont faire après le 11 mai, en fonction de comment ils ont vécu le confinement depuis le 17 mars.
Cette enquête révèle 5 grandes tendances, que l’on observe dans toutes les tranches d’âges :
- Les seniors vont être civiques et disciplinés : Leur peur d’être contaminés n’a pas varié entre le début et la fin du confinement, 82% restent très inquiets pour leur santé. C’est pourquoi ils sont aussi nombreux à déclarer avoir l’intention de respecter les gestes barrières, et aussi nombreux à se dire prêts à suivre l’avis de leur médecin si ce dernier leur recommandait de rester chez eux à cause de leur âge.
- Les seniors se sont révélés solides dans l’épreuve et ils le resteront : Les 2/3 ont trouvé le confinement facile à vivre, seuls 4% l’ont trouvé très difficile, alors qu’ils cumulaient deux fragilités : la solitude – un tiers des 50+ et la moitié des 75+ étaient seuls chez eux pendant le confinement – et un risque médical plus élevé […]
- Leurs grandes angoisses et inquiétudes ne changent pas avec le déconfinement : Par exemple, 6 sondés sur 10 sont inquiets des restrictions apportées aux visites à leurs parents très âgés […]
- Des habitudes qui ne changeront pas après le 11 mai : Quand on les interroge comme consommateurs, ils répondent qu’ils ne changeront pas leurs habitudes après le 11 mai sauf 1 sur 5 qui veut se faire plaisir. En revanche, on voit que cette crise renforce leurs tendances (observées dans le passé) à privilégier le « made in France » et les commerces de proximité […]
- Cette période leur apporte aussi du positif, de 3 façons :
- Ils ont resserré les liens avec leurs enfants et petits-enfants […]
- Cette épidémie leur a donné l’occasion d’être utiles à leurs proches : […] 39% ont aidé des voisins ou participé à des actions bénévoles (fabrication de masques notamment.) Ils auraient été naturellement encore plus nombreux à s’engager, mais leur aide a souvent été refusée car ils étaient classés comme « personnes à risques ».
- Elle leur a montré qu’ils étaient plus ouverts aux nouvelles technologies qu’ils ne le pensaient. Près de 7 sur 10 les a plus utilisées pendant le confinement et 1 sur 2 a même découvert des applications que désormais ils utilisent régulièrement […]».
>> Pour en savoir plus et consulter la présentation pdf des résultats