23 centimètres d’eau… C’est ce qu’il aura fallu pour qu’un enfant âgé de trois ans se noie dans une piscine gonflable à Gimont, vendredi 29 juillet. Sa maman se trouvait à proximité au moment du drame. La piste de l’accident domestique est privilégiée.
Jamann Olivier, Secrétaire général de la fédération française des risques domestiques, rappelle que les enfants de moins de 24 mois, sont plus sujets aux noyades car « ils n’ont pas le tonus musculaire pour tenir leur tête correctement. Si elle bascule dans l’eau, alors ils ne pourront pas la relever. C’est pour cela que la noyade est possible dans quelques centimètres d’eau et que les parents doivent être d’autant plus vigilants ». Pour cela, lors de la baignade, une surveillance active est nécessaire.
Un manque de surveillance est relevé dans 1 noyade sur 2
Sur Twitter, la gendarmerie du Var alerte sur les risques de noyades, lorsque la surveillance est mauvaise. Les bouées, les brassards et autres gilets ne remplacent pas la vigilance. 22% des noyades accidentelles concernent des enfants de moins de 6 ans. Le manque de surveillance est relevé dans 1 noyade sur 2.
Selon le secrétaire général de la FFRD, les accidents dans les mini-piscines arrivent plus fréquemment car « contrairement à celles en dur, les gonflables ne sont pas sécurisées ». Pour éviter le moindre risque, les adultes peuvent à la fin du bain « enlever les jouets de l’eau pour ne pas tenter les enfants qui voient ça comme un jeu et non un danger ». Plus radicale, la piscine peut être vidée par les parents, une fois que la baignade est terminée. Un livret de prévention spécial été, a d’ailleurs été réalisé par l’association afin de prévenir les noyades.