« La Police Fédérale a publié aujourd’hui les statistiques policières de criminalité portant sur l’année 2018, ainsi que le Moniteur de sécurité 2018. Ce dernier permet d’approfondir les statistiques, puisqu’il ne tient pas uniquement compte des données des faits enregistrés, mais aussi de l’avis de la population et des victimes de ces faits. Ce Moniteur de sécurité est le résultat d’une enquête à grande échelle réalisée auprès de la population […]
De mars à mai 2018, la Police Fédérale a, pour la première fois en 10 ans, organisé une nouvelle enquête à grande échelle auprès de la population. L’objectif était de sonder, entre autres, le sentiment de sécurité/d’insécurité, la propension à porter plainte et l’appréciation des services de police par la population belge. Pas moins de 168 206 citoyens ont participé à ce Moniteur de sécurité, un record absolu. Cette enquête approfondit ainsi les statistiques policières de criminalité 2018, publiées simultanément. Entre 1997 et 2008, une enquête similaire était organisée tous les deux ans, mais jamais à une aussi grande échelle que pour le Moniteur de sécurité de 2018.
La première question majeure à laquelle le Moniteur de sécurité veut apporter une réponse est, bien entendu, celle de savoir dans quelle mesure les Belges se sentent en (in)sécurité dans leur vie quotidienne. L’enquête a révélé que 75 % des résidents belges se sentent (presque) toujours en sécurité dans leur quartier. 5 % des personnes interrogées se sentent souvent ou toujours en insécurité. Dans le dernier Moniteur de sécurité, établi il y a dix ans et basé sur une enquête de 2008, ce chiffre était encore de 8 %. En 2000, pas moins de 12 % des participants ont indiqué qu’ils se sentaient souvent ou toujours en insécurité. On constate également une nette différence entre les hommes et les femmes : 6,7 % des femmes affirment se sentir souvent ou toujours en insécurité, contre 4,74 % des hommes. […]
Les résultats de ce Moniteur de sécurité constituent une mine d’informations, aussi bien pour la Police Locale que pour la Police Fédérale. Elles se pencheront sur ces données dans les semaines et les mois à venir. Les corps de Police Locale et les communes ont déjà donné une première impulsion en se servant des résultats locaux pour établir de nouvelles priorités et concrétiser les nouveaux accords politiques. Maintenant que les chiffres nationaux ont également été présentés, il appartient à la Police Fédérale d’orienter ses priorités et sa politique pour les années à venir. De cette façon, le Moniteur de sécurité peut constituer un excellent point de départ pour l’élaboration du nouveau Plan national de sécurité (PNS). »
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