« La principale activité du Centre Antipoisons est d’assurer 24/24, 7 jours sur 7, une permanence d’information toxicologique en urgence accessible au public, aux médecins et aux autres professionnels de la santé en Belgique. La permanence est accessible via le 070/245.245. l’appel est gratuit. Une équipe de douze médecins et de trois pharmaciens prend les appels en charge. »
Dans ce rapport d’activités, on peut lire que « sur les 60.668 appels passés en 2019, 52.211 étaient des “appels classiques” (soit 86,6%). Par “appels classiques”, nous entendons les “expositions réelles à un produit”. Nous préférons ne pas parler d’intoxication ou d’empoisonnement car les chiffres ne reflètent que le nombre de contacts avec les produits, quelle que soit la gravité de l’exposition. Les 8.457 autres appels concernent des demandes d’information ou autres.37.065 (70,6%) des 52.211 sont des appels dits “classiques” qui proviennent du grand public, contre 11.644 (22,2%) des appels provenant des professionnels de la santé ». Il est aussi rapporté qu’« un appel peut impliquer plusieurs victimes et le nombre de victimes est donc supérieur au nombre d’appels. les 52.211 appels classiques concernent 54.468 victimes dont 48.767 victimes humaines (25.914 adultes et 22.853 enfants) et 5.701 animaux ».
Enfin, « l’attention du public pour le Centre Antipoisons belge ne cesse de croître, avec, en outre un nombre croissant d’appels, un grand intérêt pour le site web et les médias sociaux. Cela peut être attribué à différents facteurs. Par exemple, le passage de la chenille processionnaire du chêne en juin et juillet de cette année a entraîné une forte augmentation du nombre de visites sur le site web. D’autre part, plusieurs initiatives ont attiré l’attention de la presse. Il y a eu le projet 360° “Trois petits tours dans la maison et au jardin”. Ce projet, qui peut être consulté sur le site www.centreantipoisons.be/360, permet aux visiteurs de faire une promenade virtuelle dans la maison et le jardin. En chemin, on rencontre toute une série de produits (dangereux et moins dangereux), qui peuvent conduire à une (possible) intoxication lors d’une ingestion ou à une exposition d’un de ces produits, et où des conseils pratiques avertissent préventivement le visiteur des dangers possibles. Un must absolu pour les parents et les enfants. Il y a eu aussi le livre “Consommation et intoxication, Histoire du Centre Antipoisons” qui a été publié à l’occasion du départ à la retraite de la directrice générale, le Dr Martine Mostin. Le site web a enregistré près de cinq millions de pages visitées, plus de trois millions de visiteurs uniques et trois millions et demi de sessions. Il est encourageant de constater que pour de nombreux sujets, tels que la chenille processionnaire du chêne, l’intoxication au CO, les chiens et le chocolat, les huiles essentielles, les piqûres d’abeilles et de guêpes, etc., le site web du Centre Antipoisons s’avère être un site de référence important pour des informations fiables sur l’intoxication, tant pour les professionnels que pour le grand public. Du soutien sous forme de publications sur la e-cigarette, l’intoxication à l’histamine, les plantes toxiques, le gaz hilarant, la phototoxicité, les nids de choucas, les morsures de serpent et les aphrodisiaques ont contribué au succès du site ».
>> Pour en savoir plus, le rapport annuel 2019 est téléchargeable (en format pdf)