”3ème âge”, “démence”, “grabataire”, “Alzheimer”… Souvent, les mots que nous utilisons pour désigner la vieillesse sont approximatifs, réducteurs, voire inappropriés. La faute à qui, à quoi? Aux raccourcis sémantiques, aux évolutions des termes médicaux ou aux maladresses de langage.
Partant de ce constat, la Fondation Korian a lancé une étude pour identifier les champs sémantiques utilisés pour parler des personnes âgées, savoir quels termes utiliser pour donner davantage de valeurs positives à la vieillesse, afin que les « mots » ne viennent s’ajouter aux «maux».
Réalisée en 2017, cette étude se base sur l’interrogation d’un échantillon de 1000 Français entre 18 et 65 ans à qui ont proposé 185 mots ou groupes de mots. Il leur a été demandé de les noter de 0 à 10 sur 2 échelles : 1 échelle de ressenti et 1 échelle de prise en compte du mot par la société dans le futur. Les auteurs ont ainsi pu extraire les mots ou groupes de mots avec les meilleures notes pour aboutir, en synthèse à « un guide pratique » qui « précise les mots à bannir et ceux à privilégier pour parler positivement du grand-âge, de la dépendance, de la maladie et des maisons de retraite.
Le « guide des mots du bien-vieillir » veut ainsi sensibiliser et convaincre les professionnels de santé, les institutionnels et la société […] de l’intérêt de changer les mots et les regards sur le vieillissement.
Tous les renseignements relatifs à cette étude et les documents s’y rapportant sont disponibles sur le site de la Fondation à l’adresse : https://www.fondation-korian.com/fr/blog/les-mots-du-bien-vieillir-0
Ci-dessous vous pouvez télécharger le document qui présente les mots « à bannir » et qui sont « à remplacer par »…