« Sciensano dévoile son 5ème rapport de l’Enquête de Santé 2018 consacré au bien-être et à l’état de santé mentale de la population en Belgique. Il ressort qu’1 personne sur 5 est très satisfaite de sa vie et que deux tiers des sondés présentent un bon niveau de bien-être psychologique. Il apparaît néanmoins qu’1 adulte sur 10 environ est victime d’un trouble de la santé mentale comme l’anxiété ou la dépression. Parmi les enfants et les jeunes de 2 à 18 ans, environ 1 enfant sur 10 manifeste également l’une ou l’autre difficulté d’ordre psychologique ou comportemental qui mériterait un accompagnement professionnel. […]
L’Enquête de Santé a, pour la première fois en 2018, examiné les troubles psychiques chez les enfants et adolescents âgés de 2 à 18 ans. Ces troubles témoignent de la souffrance des jeunes personnes et peuvent avoir un impact sur leur développement et leur vie d’adulte. […]
La nécessité d’une politique globale
Les problèmes de santé mentale concernent toutes les catégories de population, mais certaines sont plus vulnérables, et donc plus enclines à développer ces types de problèmes ou à vivre un mal-être généralisé, comme :
– les femmes,
– les personnes de 25 – 54 ans,
– les seniors de plus de 75 ans et,
– les personnes moins scolarisées.
Ces catégories plus vulnérables de la population doivent être la cible d’une attention particulière de la part des autorités publiques. Le but étant d’améliorer leurs conditions d’existence, de diminuer les inégalités dont elles sont victimes et d’optimiser leurs chances d’accéder aux ressources nécessaires pour préserver leur santé. On constate également que la région flamande est plus épargnée que les régions wallonne et de Bruxelles Capitale. Promouvoir l’équité en santé est essentiel à une meilleure qualité de vie et participe au bien-être de tous.
Sciensano souligne l’importance de continuer les efforts entrepris dans le domaine de la santé à travers les réformes déjà entamées et qui sont suivies par la Conférence interministérielle santé publique(link is external). Pour soutenir et protéger les populations mentionnées précédemment, des mesures harmonisées doivent être prises dans l’ensemble des secteurs de la société, notamment celui de l’éducation, de l’emploi, de la justice, des transports, de l’environnement, du logement, des loisirs et de la protection sociale. « Seule une politique globale, prenant en compte les différents aspects socio-économiques du problème de la santé mentale, permettra d’encadrer au mieux les populations fragilisées et de leur donner de nouvelles perspectives », […] »
>> Lien vers le communiqué de presse de Sciensano
>> Lien vers le rapport complet (téléchargeable au format pdf)